Vélo : il est temps d’entrer dans le XXIème siècle !

Aujourd’hui le vélo est le moyen de transport quotidien de plusieurs millions d’européens. Les gains collectifs et individuels apportés par la généralisation de la pratique du vélo sont énormes :

  • Amélioration de la qualité de vie pour tous avec moins de bruit, moins de pollutions atmosphérique, moins d’embouteillages, moins d’accidents
  • Amélioration de la santé des pratiquants, entraînant des économies considérables pour la Sécurité Sociale
  • Réduction de la dépendance au pétrole et de la facture énergétique

Un moyen de transport sûr, sain, efficace et adapté à notre ville

Contrairement aux idées reçues, le nombre d’accidents (graves ou moins graves) dont les cyclistes sont victimes ou causes est extrêmement faible. Les bénéfices pour la santé sont très largement supérieurs aux risques, y compris celui de la pollution respirée par les cyclistes, qui est la même pour tout le monde. De nombreux travaux français et internationaux l’ont démontré, encore récemment cette étude de l’Observatoire Régional de la Santé d’Ile-de-France.

Ces incontestables avantages justifient largement la mise en place d’aménagements de la voirie, lesquels sont objectivement légers si l’on compare à tout ce qui est prévu pour les voitures.

Bois-Colombes présente une géographie idéale pour la pratique du vélo :

  • Les pôles d’emploi de Paris, de La Défense et de Gennevilliers sont situés à la distance qui convient pour des trajets quotidiens
  • La ville bénéficie d’un réseau de rues calmes avec une circulation automobile modérée
  • Il n’y a quasiment aucun dénivelé.

Mais l’équipe municipale reste figée sur une vision périmée du « tout-automobile », considérant qu’un vélo n’est qu’un accessoire de loisirs qu’on met dans le coffre de sa voiture pour aller pédaler en forêt le week-end. Cela ne correspond plus à la réalité !

Les contre-sens cyclistes : un peu de pédagogie contre les idées reçues

Depuis près de 20 ans maintenant, la circulation des cyclistes à contre-sens dans les zones limitées à 30 km/h se généralise progressivement, à tel point qu’elle est devenue la règle : l’article R110-2 du code de la route précise que sauf arrêté municipal l’interdisant explicitement, une rue à sens unique en zone 30 peut être empruntée dans les deux sens par les cyclistes. Bois-Colombes, avec ses très nombreuses rues en sens unique, est un terrain de développement idéal.

L’argument communément entendu (et défendu par la mairie de Bois-Colombes) comme quoi ce serait dangereux ne résiste pas aux faits. Les contre-sens cyclistes existent depuis 1983 à Strasbourg et il n’y a jamais eu AUCUN accident. Pas plus que dans les autres villes où ils se développent. Au contraire, ils sont un facteur de sécurité :

  • Les automobilistes sont plus prudents et roulent plus lentement, ce qui augmente la sécurité de tous : il faut savoir qu’un accident (automobile-piéton) est 9 fois moins souvent mortel à 30km/h qu’à 50 !
  • Les cyclistes ne sont plus obligés de contourner les îlots via les grands axes, beaucoup plus dangereux
  • La demande des cyclistes entraîne une augmentation des zones 30, ce qui améliore encore la sécurité : c’est un cercle vertueux

Nos voisines Asnières et Colombes mènent une politique volontariste :

  • Nombreux stationnements pour les vélos
  • Zones 30 avec contre-sens cyclistes bien signalés

Au milieu, Bois-Colombes illustre jusqu’à la caricature la résistance aux nouveaux modes de vie et de transport. C’est du gâchis, et cela en plus des situations dangereuses pour les cyclistes qui souhaitent circuler dans notre ville. En effet, de plus en plus de cyclistes traversent notre ville en empruntant en toute bonne foi les petites rues à contre-sens, croyant que ce qui est valable chez nos voisins l’est aussi chez nous.

Il est temps de changer, et les écologistes sont en pointe sur ce combat.

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